L'aventure se poursuit ici

Après une très longue absence, me revoici enfin sur ce blog entamé cet été ! Entre la fin de ma seconde session de septembre, la rentrée académique et une semaine de congé début octobre, ce sont surtout des tentatives de régimes infructueuses qui m'ont empêché de poster, le contenu de mes assiettes étant peu intéressant ! Les kilos, accumulés au cours d'une année bien difficile, ont décidé de rester là où ils étaient. Ils ont donc gagné, pour le moment (j'essaye surnoisement de les avoir en tentant de suivre ma faim et de ne pas manger plus que nécessaire).

Comme vous venez de le lire, ma promotrice m'a donc accordée une semaine de vacances après publications des résultats obtenus au cours de 2011 dans mon unité de "Recherche Métabolique". J'en ai profité pour partir visitéer la Big Apple ! C'est mon 2e voyage Outre-Atlantique et je suis toujours autant sous le charme ! Les Américains sont décidément "friendly", respectueux d'autrui et de leur ville, et, malgré l'agitation présente dans les grosses villes, très cooooools.

Le temps était vraiment superbe : 25 - 30 °C toute la semaine ("Indian Summer"). Bien sûr, nous avons également profité de la "gastonomie US" et, franchement, j'ai bien mieux mangé à New York qu'en Californie, où il m'était vraiment difficile de dénicher quoi que ce soit de bon et sain. A New York, bien sûr, la junk food est très présente (surtout dans les rues, où les New Yorkais ont l'habitude de manger des Pretzels, Hot Dog, et autres, achetés à des marchands ambulants). Cela ne m'a pas du tout tentée, surtout que je me demande bien comment ils conservent la viande toute la journée avec le petit chariot. Ceci dit, si vous allez manger un bon hamburger dans un restaurant, il sera servi avec le ketchup et la moutarde à part, des crudités, et la cuisson de la viande est également demandée (les New Yorkais la préfèrent généralement "medium well" et j'ai donc suivi ce très bon conseil durant tout mon séjour). Là où ils sont vraiment très forts, c'est dans les desserts avec leurs délicieux cheesecake, cupcake, pancakes, et autres gourmandises !

J'ai eu récemment une soirées "Sex Toys" entre filles, et j'ai eu envie de leur ramener un bout de "mon" Amérique bien-aimée. Etant donné que c'est le genre de soirée où on préfère picorer plein de petites choses plutôt que de s'enfiler un bon repas entrée-plat-dessert et que je voulais absolument un cheesecake, je suis tombée sur le "Brownie Cheesecake" du blog "Beau à la louche" :

Le résultat était très bon. J'aimais beaucoup la fraicheur du fromage qui venait adoucir l'amertume du chocolat. Concernant ce dernier, je n'avais pas choici un chocolat 86 % comme conseillé mais fondant (je suppose environ 55 %). Je trouvais le goût du chocolat déjà très prononcé et, en plus, je trouvais le brownie trop compact. Ceci dit, il a été très apprécié. Je vous invite vivement à aller faire un tour sur ce blog et de tester ces petites choses :) !

Mais cette recette ne me suffisait pas, je voulais aussi faire des cupcakes ! Après avoir mangé dans la très célèbre Magnolia Bakery un "Pink Ribbon Cupcake" (cake chocolat et glaçage au beurre - assorti d'un ruban rose et dont les bénéfices sont reversés à la lutte contre le cancer du sein), j'ai été plus que séduite : il FALLAIT que j'en fasse ! Après quelques recherches, j'ai découverte ce site géniallissime où des blogeuses culianaires américaines cuisinent pour la campagne "Frosting for the cause". M'inspirant de cette recette, j'ai réalisé mes petits cupcakes. Ils ont eu un succès fou ! Mon avis est plutôt mitigé : je trouvais le glaçage à tomber et l'ensemble donnait effectivement très bien. Mais j'aurais aimé avoir plus de moelleux dans les cake. La recette originale contient des bananes plantain très mûres (que je n'avais pas) ce qui aident très certainement à rendre le cake moins sec !

Cupcake chocolat et glaçage au beurre

Pour le cake (environ 25 - 30 pièces) :

350 g de farine

120 g de chocolat fondant

20 g de bicarbonate de soude

14 g de levure

7 g de sel

14 g de vanille

60 g d'huile de colza

60 g de lait

2 oeufs à température ambiante

300 g de sucre

Préchauffer le four à 180 °C.

Dans un bol, tamiser la farine, la levure et le bicarbonate de soude. Ajouter le chocolat fondu, le sel et réserver.

Mixer les oeufs, le lait, l'huile de colza et la vanille à basse vitesse pendant 30 secondes. Ajouter ensuite le sucre.

Mélanger les 2 préparations ensemble, remplisser des petits moules à moitié et enfourner pendant 20 minutes. Vérifier la cuisson en enfonçant un couteau dans le cake : s'il ressort sec, les cakes sont cuits.

Pour le glaçage :

200 g de St Moret

130 g de beurre mou

330 g de sucre glace

Dans un bol, mixer le beurre et le fromage à vitesse moyenne jusqu'à obtention d'une crème homogène et légère. Ajouter le sucre tamisé petit à petit. Une fois la préparation finie, la mettre dans une poche à douille et garnir les cakes. Ces derniers doivent être complètement refroidi avant le garnissage !

Vous pouvez alors décorer le glaçage avec des fantaisies en sucre ou même ajouter du colorant dans la préparation !

NB : conserver au frigo 24h avant dégustation. Vous pouvez également les conserver au congélateur, même glacés car il s'agit d'un glaçage au beurre.

La 1ère fois que j'ai réalisé des macarons, c'était l'été passé. En allant faire des courses dans une grande librairie, je suis tombée sur un petit coffret intitulé " Macarons. Comme un pro, à la maison ". La première de couverture du livret ainsi que le contenu du coffret m'ont directement tapé dans l'oeil. Celui-ci contenait un thermomètre, une poche à douille et différents embouts pour la poche à douille.

Bref, ce bouquin était très encourageant : l'auteur raconte, photos à l'appui, comment bien réaliser chaque étape et l'importance de chacune. De plus, il a ajouté une section " Que faire avec les ratés ? ". La confection du macaron semblant inaccessible aux communs des mortels, je m'étais attardée sur cette section, assez intéressante bien que je trouve que la plupart des coques qu'il recycle sont plutôt réussies ... Je me suis donc lancée dans l'aventure des macarons au chocolat, sans trop croire à une possible réussite du premier coup. Et l'inattendu s'est produit ! Ils étaient très réussis et délicieux. Croquants à l'extérieur, moelleux à l'intérieur, avec une belle colorette. Vous pouvez juger par vous-même avec la photo ci-dessous. Mon seul reproche était la ganache. Je trouvais le goût du chocolat trop brut ! Ceci dit, tout l'entourage qui a eu l'occasion d'en manger était plus que ravi, et ça, c'est quand même le plus chouette !

Plus tard, j'ai voulu en réaliser des roses avec une ganache framboise. Il a donc fallu se lancer dans la chasse aux colorants alimentaires. Etant donné que je ne voulais pas attendre un délai de livraison des nombreux sites pour pâtisseries qui en fournissent, je me suis rabattue sur le colorant rouge liquide que l'on trouve dans tous les commerces.

Pour ce qui est du résultat, là, par contre, ce fut un vrai désastre. La colorette était inexistante et ils étaient croquants comme du biscuits. Et la ganache était bonne mais le bouquin ne mentionnant aucune étape d'élimination de pépins, je n'avais pas jugé nécessaire de le faire. Bref, rien à voir avec la douceur des premiers ! Pour ceux-là, je les avais alors recyclé comme le conseillait le bouquin. Dans un joli pot en verre : une couche de coques broyées surmontée d'une couche de ganache, d'une bonne couche de crème au chocolat, et le tout recouvert de coques broyées. Très beau et très bon. Mais quand ce n'est pas l'objectif initial, la déception est quand même là.

Voici alors le résultat de ma nouvelle expérience :

Hé oui, ils sont réussis ! Je vous confie donc la réalisation de ces très jolis macarons.

La ganache au chocolat

Je la prépare la veille afin de ne pas avoir à y penser le jour J. Egalement à faire la veille, séparer les blancs des jaunes et les conserver à température ambiante dans un récipient hermétique.

Ingrédients

200 g de chocolat noir

50 g de margarine

12,5 cl de crème (je l'ai faite avec de la crème allégée, c'est à dire à 20 %, et ça a très bien marché !)

Préparation

Porter la crème à ébullition. Entre-temps, casser le chocolat dans un saladier.

Lorsque la crème est prête, la verser sur le chocolat et mélanger. Le mélange doit se faire en incorporant de l'air (cuillère inclinée). Laisser de côté quelques minutes une fois le chocolat fondu.

Ajouter ensuite la margarine en morceaux. Lorsque le mélange est homogène, mettez un film plastique apposé DIRECTEMENT sur la ganache. Réserver au frigo jusqu'au lendemain.

Les macarons

Ingrédients

200 g de sucre glace

200 g de poudre d'amande

2 x 80 g de blancs d'oeufs

200 g de sucre fin

8 cl d'eau

du colorant alimentaire

Préparation

Mixer la poudre d'amande et le sucre glace. Une fois bien mélangés, passer le mélange au tamis. Cette étape est très importante car elle permet d'obtenir une coque parfaitement lisse si le tamissage a été correctement réalisé. Réserver.

Meringue italienne : Faire un sirop avec l'eau est le sucre. La température de celui-ci doit atteindre environ 115 °C. Personnellement, je commence à battre les blanc (80 g) uniquement lorsque la température est atteinte. Lorsqu'ils se mettent à mousser, j'ajoute le sirop doucement, en fil filet, tout en continuant à battre. Je monte le tout en neige bien ferme.

Une fois cette étape réalisée, je m'occupe du mélange poudre d'amandes - sucre glace. J'y ajoute les 80 g de blancs NON-battus. Je mélange tout jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. C'est à ce moment que j'ajoute le colorant. Le colorant que j'utilise est rouge et liquide. Je préfèrerais avoir du colorant en poudre, mais je ne l'ai toujours pas commander. Le problème du colorant liquide est qu'il modifie légèrement le mélange à la poudre d'amande. Une fois mon mélange bien rouge, j'ajoute la meringue (après vérification de la température - si je sais tenir le plat à mains nues, c'est bon).

Macaronnage : Je casse les blancs avec un mouvement de bas en haut et, une fois la préparation lisse, brillante et souple, j'arrête. Cette étape est la plus délicate : si la pâte est trop macaronnée, la colorette ne se forme pas. Si elle ne l'est pas assez, le macaron se fissure à la cuisson.

Croutage : Mettre une feuille de papier cuisson sur une plaque. Après avoir garni une poche à douille, faire des boules, espacées car le mélange s'étale légèrement. Ici également, les boules ne doivent pas être faites n'importe comment si on veut des beaux macarons ronds : la douille est perpendiculaire à la plaque qu'elle touche presque. Une fois la dimension désirée obtenue, la relever en faisant un mouvement circulaire. On obtient une petite pointe sur le macaron, mais celle-ci se tasse d'elle-même ou peut être éliminée en tapant la plaque. Pour obtenir des macarons de taille identique, j'utilise un modèle que je glisse sur du papier sulfurisé. Vous pouvez en trouver ici. Laisser les coques sêcher. Lorsque vous pouvez mettre votre doigt dessus et que celui reste sec, vous pouvez enfourner. Si l'humidité de l'air est particulièrement importante, ne vous étonnez pas d'attendre presque une heure !

Cuisson : Enfourner vos macarons 15 minutes à 145 °C. La température tourne souvent autour de 135 - 155 °C. Si vos coques se fendillent ou que la couleur est bof, diminuez-la. L'idéal est d'utiliser un four à chaleur tournante et de mettre plusieurs plaques en même temps. Si votre four ne permet pas l'option "chaleur tournante" retourner la plaque à la moitié du temps de cuisson. Vos macarons sont cuits lorsqu'ils n'adhèrent plus complètement au papier cuisson. Sortir la plaque et mettre la feuille de cuisson sur une surface humidifiée afin de stopper directement la cuisson. Après une minute, décoller les macarons et les garnir.

Garnissage : Afin de garnir plus vos macarons, enfoncer légèrement vos doigts à la base de la coque afin de creuser un petit trou. Réaliser cela quand ils sortent du four et qu'ils sont encore bien moelleux. Personnellement, si vous suivez ma recette de ganache, sortez là carrément du  frigo quand vous commencez les macarons, ce sera plus facile pour garnir car elle est assez épaisse. Mettre la garniture sur une coque, et poser l'autre en tournant les coques l'une sur l'autre afin de bien répartir la garniture sur toute la surface.

Dégustation : Quand vos macarons sont garnis, posez-les dans un plat, sur la tranche. Les mettre ainsi au frigo une nuit. Le lendemain, les mettre dans une boite métallique et les conserver encore 24h avant de les déguster.

Conservation : Si ils tiennent jusque là, une semaine. Vous pouvez également les congeler. Dans ce cas, sortez les quelques heures avant de les déguster du congélateur et mettez au frigo.

Voilà, je pense avoir citer tous les points auxquels je fais super attention. J'ai bien étudié la question avant de me relancer dans l'aventure car c'est très long. Un autre point que je n'ai pas encore mentionné : soyez très précis dans vos mesures et surtout, considérez les valeurs que je vous ai données dans les ingrédients comme des proportions. Pesez vos blancs (1 blanc = environ 35 g) et faite une règle de 3 pour savoir quelle quantité de sirop et de pâte d'amande préparer !

Bonjour à tous !

Me voici enfin décidée à créer un blog que j'espère haut en goût et en couleurs. Je suis une étudiante belge de 22 ans et, depuis toute petite, j'adore trainer dans la cuisine de maman. Mes premières expériences ont été réalisées avec un bouquin de recettes pour enfants que maman s'était procurée chez Artis Historia. Je ne retombe pas dessus mais, quand ce sera le cas, je vous en ferai part ! Grâce à ce bouquin, j'ai fait mes premiers desserts (principalement au chocolat ou "ENCORE un dessert au chocolat" comme disait papa, bien qu'il adorait) et mes premiers toasts Hawai.

Plus tard, je me suis lancée dans des expériences plus périlleuses, tantôt ratées, tantôt réussies. Pour le moment, je n'ai pas beaucoup de temps pour la cuisine à cause de mes études (et, actuellement un GROS manque de temps dû à des examens à repasser fin août) mais je profite de mes pauses pour chercher à droite à gauche des idées, des explications pour comprendre pourquoi parfois ça rate, etc. Etant donné que je suis étudiante, un autre aspect de ma cuisine est qu'elle se veut rapide (pas toujours le temps ni l'énergie au soir, surtout quand personne ne vient partager mon repas) et économique (hé oui ...) ! Cependant, je mets un points d'honneur à bannir les préparations toutes faites telles que pizza, lasagne ou autres et privilégie les bons légumes frais. D'ailleurs, quand ma grand-mère me dit "Je n'ai pas osé te servir une lasagne car tu dois certainement en manger souvent dans ton studio", je la reprends gentiment. Heureusement, elle connait ma passion et j'admire beaucoup sa cuisine. Mais, même si je fais COMME elle, il manque TOUJOURS ce petit quelque chose qui fait que, non, mes plats ne sont pas aussi bons. Même une "bête" compote de pommes. Adorable, elle me dit que ce doit être les pommes ...

Je m'égare mais je pense que tout ce texte exprime ma passion pour la bonne cuisine et j'espère vivement vous en faire profiter !

A très bientôt ;)